La vague d’annonces de plans de licenciements mobilise les syndicats et la rue, titre le quotidien Publico. Pendant qu’à Barcelone les salariés de Nissan protestaient, le 11 novembre, contre les réductions d’emplois, dans les Asturies, ceux qui sont affectés par le plan de reconversion du secteur naval étaient dans la rue. Idem en Andalousie, où Torraspapel, la dernière usine d’Algésiras, doit fermer. « Sauf si l’on découvre une formule prodigieuse pour sortir de la crise, ces protestations constituent un signal d’avertissement pour ce qui nous attend : une époque d’agitation sociale et de drames familiaux. La crise est descendue dans la rue », note l’éditorialiste du quotidien. Les syndicats, réunis avec le chef du gouvernement, demandent un plan de réactivation coordonnée de l’économie réelle, avec investissements dans les infrastructures, mesures fiscales et dépenses publiques pour soutenir le pouvoir d’achat des classes les plus défavorisées.