Les salariés français seront-ils gâtés lors des prochaines négociations salariales ? Une étude de Hewitt Associates, qui a interrogé 120 entreprises de tous secteurs, oblige à la prudence. Certes, les patrons envisagent des hausses confortables, de 3,55 % pour les ouvriers à 4,16 % pour les cadres débutants. Soit 3,73 % en moyenne, contre 3,26 % l'an dernier. Mais cette générosité pourrait s'avérer toute relative. Si l'inflation se maintient au sommet, elle pourrait annuler l'essentiel des gains.