Les 22 agences régionales Banque populaire avaient chacune des systèmes internes de recrutement. À en croire Sébastien Maire, le responsable SIRH du groupe, la gestion des 25 000 CV que la banque reçoit chaque année était, de fait, « artisanale ». Il y a un peu plus d’un an – et à l’instar de grands noms comme Renault, Areva, Alcaltel ou Air France –, le groupe bancaire a opté pour la solution Taleo d’un éditeur américain du même nom. « L’objectif premier était de partager toutes les candidatures que nous recevions, d’unifier notre offre et notre méthode de recrutement », explique Sébastien Maire. Taleo a ainsi permis la création d’un vivier global dans lequel tous les chargés de recrutement peuvent puiser.

Près d’un an après, la bourse de l’emploi fonctionne à plein. « La mobilité interne n’est plus un vain mot. Tous les postes sont affichés, partout dans le monde », poursuit Sébastien Maire, persuadé que le Groupe Banque populaire a grandement amélioré son image d’employeur. « Depuis que nous avons Taleo, la fréquentation du site Web a augmenté de 25 % », poursuit-il. Certes, une campagne de communication lancée concomitamment à l’adoption de l’éditeur a poussé ces chiffres. Mais, il n’empêche, pareille progression est bienvenue dans un marché où la pénurie de main-d’œuvre se fait sentir.

Déjà le Groupe Banque populaire réfléchit via Taleo à d’autres fonctionnalités pour gérer ses salariés. Modulable à souhait, le système de base offre en effet plus de 6 000 paramétrages possibles en fonction des besoins des RH. Il est donc possible d’acheter le système pour gérer les CV puis d’y ajouter, selon les besoins, des applications pour l’évaluation, la formation… « De plus en plus de clients demandent des applications pour la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences », note Stéphane Amiot, directeur de Taleo pour la France et l’Europe du Sud. Quant au prix ? Il est fixé en fonction du nombre d’employés et des modules choisis. Pour une PME, l’ensemble achat, installation, maintenance avoisine en général les 60 000 euros annuels ; là où les grands comptes déboursent plutôt le double, voire le triple…