Il ne pensait pas reprendre du service dans l’administration à un poste opérationnel après son passage à la tête de Réseau ferré de France (RFF) entre 2002 et 2005. Et il avoue même qu’il lui manque une expérience « véritablement industrielle ». Il n’empêche. Depuis le printemps, Jean-Marie Bertrand est secrétaire général des ministères chargés des Affaires sociales, « l’un des postes les plus enthousiasmants de l’administration », selon lui. Avec un chantier prioritaire : la mise en place et le pilotage des agences régionales de santé (ARS), une mission qui lui échoit alors que le nom de sa prédécesseur, Marie-Caroline Bonnet-Galzy, avait circulé.

Conseiller maître à la Cour des comptes, sa « maison mère », Jean-Marie Bertrand parle d’un « Yalta » quand il évoque le chantier auquel il s’est attaqué et qui consiste à « faire travailler ensemble deux entités qui ont du mal à s’entendre : l’assurance maladie et l’État ». Pour cela, il a constitué une équipe pluridisciplinaire d’une dizaine de personnes et utilise une méthode soufflée par les grands du conseil (Capgemini et The Boston Consulting Group). Le « rouleau compresseur » de la RGPP est passé par là et cet amateur d’aviron se dit prêt à relever le défi de la modernisation des ministères sociaux.

59 ans.

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Secrétaire général des ministères chargés des Affaires sociales.