Le taux de remplacement a baissé de près de dix points pour un salarié du privé appartenant à la génération 1955 (55,5 %) par rapport à un retraité né en 1938 (64,1 %) et parti à la retraite juste avant la réforme d’août 2003. Alors que la situation financière des régimes par répartition exige un nouveau de tour de vis, comment stopper cette tendance ? Les réponses de trois experts de la protection sociale.
Jacques Bichot Professeur d’économie à l’IAE de l’université Lyon III.Le taux de remplacement, exprimé en pourcentage du dernier revenu professionnel, est un mauvais critère : implicitement, on suppose que le revenu va toujours croissant jusqu’à la retraite, ce qui est de moins e
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