En pleine polémique sur la carte Famille nombreuse, Xavier Bertrand et Nadine Morano ont lancé, mi-avril, la Charte de la parentalité en entreprise. Initiée par SOS Préma, une association d’aide aux parents d’enfants prématurés, et L’Oréal, cette charte a déjà été ratifiée par une trentaine d’entreprises. Parmi lesquelles des industriels (Suez, PSA, Alstom), des groupes de BTP (Cari, Bouygues) et de services (AT Kearney, Axa, Ernst & Young).
Le texte, très bref puisqu’il tient sur une simple page, s’articule autour de trois points. Les entreprises signataires s’y engagent à « faire évoluer les représentations liées à la parentalité » en leur sein, à « créer un environnement favorable aux salariés parents » et à « respecter le principe de non-discrimination » dans l’évolution professionnelle de ceux-ci.
La charte se double d’un observatoire, piloté par deux cabinets (Équilibres et HR Valley), qui vise à accompagner les signataires dans la concrétisation de leurs engagements. C’est tout l’enjeu de l’initiative, qui devra prouver sa capacité à dépasser l’opération de marketing RH. Pas gagné. Les précédentes chartes des stages et de la diversité en sont restées au stade des belles intentions…