Trop fier pour dire l’asservissement », la chaleur, le bruit qui rend sourd, la fatigue. Le forgeron Amand Sonnet, monté en 1951 à 40 ans de Normandie pour rejoindre les forges de Renault, n’était pas causant. Tant mieux ! En cherchant à mettre des mots sur ce silence, sa fille nous livre un superbe roman. Pas simplement le portrait sensible du marcheur en couverture, mais aussi celui de l’atelier 62, dont les difficiles conditions de travail sont rappelées, rapports à l’appui.