Randstad organise un championnat de soudure sur simulateur pour recruter 300 professionnels.
Les soudeurs ne connaissent pas le chômage. La preuve : sur tout le territoire, les agences d’intérim se mettent en quatre pour dénicher ces oiseaux rares. « L’appauvrissement industriel hexagonal s’avère nettement moins rapide que les départs à la retraite », explique Laurent Duverger, le Monsieur Soudeurs de Randstad.
Pour susciter des vocations, l’enseigne de travail temporaire s’est lancée dans l’organisation d’un championnat national de soudure qui, du 19 mars au 10 avril, fait étape dans 12 villes. De Nantes à Vitrolles, les professionnels sont invités à faire étalage de leur technique sur un simulateur, en réalisant deux exercices imposés. Mi-avril, un classement désignera, par agence et au niveau national, les plus performants. À gagner : un week-end pour deux dans un Relais & Châteaux et des appareils photo numériques.
« Il s’agit de valoriser ce métier, qu’on imagine à tort sale et mal payé », note Laurent Duverger. Rémunérés, selon leurs qualifications, de 1 500 à 3 500 euros net mensuels, les soudeurs peuvent pourtant faire de belles carrières. Notamment lorsqu’ils exercent dans des environnements complexes, tels que des centrales nucléaires ou des usines de technologies de pointe. À l’issue de l’opération, Randstad espère recruter 300 nouveaux soudeurs. Femmes ou hommes, jeunots ou seniors, novices ou qualifiés. Seul impératif : avoir une « culture métallurgique ».