Dans l’Hexagone, le conférencier professionnel est une espèce rare. Edgar Grospiron, Serge Simon, Daniel Herrero, Philippe Bloch, Olivier Soudieux… Ils ne sont guère plus d’une vingtaine, souvent d’anciens sportifs, à exercer leur « art », de convention d’entreprise en séminaire des ventes… Rien à voir avec leurs milliers de cousins américains qui font le show devant des salles combles. « Aux États-Unis, les conférenciers sont époustouflants. Ils réalisent de vraies performances », affirme Laurent Tylski, patron d’Acteo Consulting. Conférencier à temps partiel, ce jeune quadra met la dernière main au lancement officiel de l’Association française des conférenciers professionnels.

Une structure affiliée à la Fédération internationale des conférenciers, forte de 6 000 adhérents. « On veut faire monter en compétence les conférenciers français par des échanges de bonnes pratiques », explique Laurent Tylski. Et celui-ci de jurer que le travail sur la scénarisation des interventions ne se fera pas au détriment du fond. Ouverte à ceux « dont le rôle est de s’exprimer professionnellement à l’oral », l’association organise son premier événement le 13 mars à Paris, en présence de stars étrangères.