En s'immiscant dans des domaines qui ne relèvent pas des principes d'ordre public, les lois Aubry ont largement piétiné les plates-bandes des partenaires sociaux. Accorder une plus grande autonomie à la négociation serait pourtant un gage d'efficacité économique. Mais cela suppose que la négociation soit équilibrée et que ses acteurs soient légitimes.
Les lois Aubry I et surtout II auront un effet inattendu : celui de susciter réflexions et propositions pour la modernisation du droit du travail. Elles s'inscrivent dans une réglementation de la durée du travail héritée de l'ordonnance de 1982 (39 heures) dont les lois Séguin de
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