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Vie des entreprises

Autoformation : la France tente de rattraper son retard

Vie des entreprises | JOURNAL DE LA FORMATION | publié le : 01.02.2000 | S. F.

Interview de Benjamin Amar, directeur général de NETG, éditeur américain de logiciels d'autoformation à l'informatique et à la bureautique installé en France depuis moins d'un an.

Le marché de l'autoformation français est-il en passe d'exploser ?

La France, comme la plupart des pays latins, a vingt-cinq ans de retard sur les nations anglo-saxonnes. Très longtemps elle est restée attachée au système classique de formation en face à face. Mais, depuis six mois, les entreprises se sont très fortement intéressées à l'autoformation à l'informatique. Selon les chiffres du cabinet IDC, la part de ce marché passera chez nous de 2 à 12 % entre 1998 et 2002. La formation traditionnelle avec un formateur devrait, elle, diminuer de 91 à 81 % pour la même période. Grâce à l'autoformation, les entreprises réalisent une économie de 60 % en temps et en argent par rapport à une formation classique.

Quelles sont les exigences des entreprises ?

Les stagiaires veulent des formations très interactives, vivantes, avec énormément de simulations. Nous avons été les premiers à introduire un support audio pour accompagner les cours. Mais ils souhaitent surtout du sur-mesure, des parcours individualisés. Après être passés par un module d'évaluation des connaissances, ils veulent pouvoir brûler les étapes et aller à l'essentiel. Nous leur proposons également de construire le cocktail de leur choix en fonction de leurs responsabilités. Une assistante aura sans doute beaucoup plus besoin de se former aux logiciels Word et Excel et moins à PowerPoint.

Vous n'employez pas de formateurs ?

NETG n'est pas un organisme de formation. Toute la pédagogie de nos produits s'élabore directement avec les éditeurs ( Microsoft, Oracle, Novell…), avec lesquels nous construisons les logiciels d'autoformation à leurs produits.

Auteur

  • S. F.