Délégué de la fondation de l’IAE de Rennes, Patrick Reffait détaille les ambitions de cette nouvelle structure dédiée aux sciences de gestion.
Pourquoi l’IAE de Rennes s’est-il doté d’une fondation ?
Comme tout le monde, nous sommes soumis à des contraintes financières. Les appuis de l’université et du CNRS ne s’accroissent plus en fonction de nos besoins. Nous avons des investissements lourds à réaliser, comme l’achat de bases de données, et cela dans un climat concurrentiel fort. C’est la première fondation dédiée aux sciences de gestion au sein de l’université.
Combien d’entreprises avez-vous convaincues ?
Cinq entreprises régionales sont membres fondateurs : la Caisse interfédérale de Crédit mutuel, le Groupe Beaumanoir, l’agence Compagnie 360 Euro RSCG, Repro Conseil, la société Thermes marins. Chacune s’est engagée à verser 15 000 euros par an pendant trois ans. Notre objectif est de réunir 200 000 euros par an auprès d’autres donateurs.
Comment allez-vous utiliser ces fonds ?
Il s’agira de valoriser les travaux de nos chercheurs à l’international, d’aider l’IAE à fidéliser les jeunes chercheurs qu’il forme et que les écoles consulaires débauchent. La fondation épaulera l’IAE dans l’organisation de colloques internationaux en Bretagne. Elle prendra en charge le financement d’un test Toeic pour chaque étudiant. Enfin, elle aidera l’IAE à faire émerger une marque, comme Audencia à Nantes.
