Comment continuer à motiver ses collaborateurs à l’apprentissage de l’anglais ? C’est la question à laquelle a été confronté Philippe Cognet, P-DG de Slib, une PME de 100 salariés spécialisée dans l’édition de logiciels pour le monde boursier. « Il y a cinq ans, nous avons commencé à nous internationaliser en remportant des marchés aux Pays-Bas, en Angleterre, au Portugal et en Belgique, explique-t-il. Nos salariés, ingénieurs pour l’essentiel, avaient besoin de communiquer en anglais pour négocier les contrats, établir des spécifications ou des procédures. Nous nous sommes lancés en 2002 dans une politique de formation lourde. » Cours intensifs dans l’entreprise, immersion en Angleterre et déjeuner hebdomadaire en anglais ont permis aux salariés de maîtriser la langue de Shakespeare assez vite.

Entre 2002 et 2005, la moitié du budget de la formation était dédiée à l’anglais. « Après il y a eu une baisse d’assiduité. Nos collaborateurs avaient du mal à concilier leur travail et les cours en salle. Ils se sentaient également plus à l’aise, donc moins demandeurs », note Philippe Cognet. Pour remotiver ses troupes, Slib propose depuis deux ans des modules en ligne et en profite pour faire consommer leur DIF aux salariés.Les formations en e-learning puisent dans le budget DIF, tous les cours en présentiel dans le budget plan de formation. Avantage pour l’entreprise : les salariés se forment désormais en dehors du temps de travail. « Il y a eu des tiraillements au début. Mais, à présent, les salariés n’hésitent plus à se connecter le week-end pour se perfectionner. L’anglais est devenu incontournable », assure le P-DG. Autre avantage, la plate-forme Tell me More, choisie par Slib, permet d’apprécier l’évolution du niveau d’anglais de ses collaborateurs.