Afin d’aider les DRH des sociétés de services informatiques à ajuster leur complémentaire santé et prévoyance, Gras Savoye a modélisé les attentes de leurs salariés. Ce courtier a réalisé une analyse portant sur un dixième de la population active de ce secteur. En plus de la fourniture d’indicateurs de consommation médicale, ce diagnostic permet aussi de « simuler l’évolution future de ces régimes ».
Conséquence de plusieurs fusions-acquisitions (Alcatel-Lucent, Axa Winterthur), les engagements de retraite des sociétés du CAC 40 ont atteint 185 milliards d’euros en 2006, soit une hausse de 28 % en un an, selon l’étude réalisée par Mercer. Avec 119 milliards d’euros d’actifs immobilisés pour les financer, le taux de couverture atteint ainsi 64 %, en augmentation de 25 %. Six sociétés regroupent la moitié de ces engagements : Alcatel-Lucent, Axa, EADS, EDF, Sanofi-Aventis et Total. Si les régimes à prestations définies britanniques ou américains sont bien financés, ce n’est pas toujours le cas des régimes français.
Dans son rapport annuel sur la Sécurité sociale, la Cour des comptes a chiffré l’incidence de certaines niches sociales. Les exonérations sur les régimes d’épargne salariale auraient représenté 5,2 milliards d’euros en 2005. Entre 3,6 et 5,1 milliards d’euros seraient consentis au titre de la retraite supplémentaire et de la prévoyance. S’agissant des indemnités de départ, les entreprises économiseraient entre 3,2 et 3,9 milliards d’euros de cotisation.
A la suite de l’extension de l’accord de branche conclu en décembre 2006, les 126 000 salariés des salons de coiffure peuvent désormais placer leur épargne dans un Perco interprofessionnel, géré par AG2R et Interépargne.