Vie des entreprises | Chronique juridique | publié le : 01.05.2007
| Jean-Emmanuel Ray
Légitime, l'obligation de reclassement mériterait d'être recadrée. En plaçant la barre très haut, la chambre sociale pousse en effet l'employeur à privilégier le départ négocié. Et comment justifier qu'un reclassement soit beaucoup plus complexe à mettre en œuvre qu'une mutation, ou que le bénéficiaire d'un PSE soit mieux traité que le salarié victime d'un petit licenciement ?
Il y a quelques années, la filiale française d'un groupe étranger avait suscité un véritable tollé en proposant à des salariés faisant l'objet d'un licenciement économique un reclassement en Malaisie pour un salaire annuel de 1 168,93 euros, avec une touchante précision in fine :
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