De la Mauritanie au Niger, Roberto Neumiller est parti témoigner de la dégradation des conditions de vie au Sahel. Le jardin du Luxembourg l'expose.
Les Nigériens les surnomment les « dix roues » pour moquer cette propension des chauffeurs de camion libyens à ne refuser personne, ou presque, lorsqu'ils engagent la traversée du Niger et du désert du Ténéré. Mieux que tout, ces monstres ventrus témoignent de l'hostilité du désert sahélien et de la difficulté, pour l'homme, d'y survivre. Ils n'ont pas échappé au photographe Roberto Neumiller, parti au Mali, au Niger, au Burkina Faso, au Sénégal et en Mauritanie, pour l'ONG SOS Sahel, témoigner de la dégradation des conditions de vie au Sahel, région parmi les plus pauvres. Mais aussi de l'ingéniosité humaine pour s'adapter. Leur lutte s'expose à Paris, sur les grilles du jardin du Luxembourg.
Sahel, l'homme face au désert, de Robert Neumiller. Jardin du Luxembourg. Du 24 mars au 1er juillet.
