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Pas de clandés dans la sécurité

Actu | Veille | publié le : 01.04.2007 | Stéphane Béchaux

Le patronat de la sécurité privée se rapproche de la Dilti pour lutter contre le travail illégal.

La sécurité privée est dans le collimateur de l'Inspection du travail. Depuis l'an dernier, elle fait partie, avec le BTP et la restauration, des secteurs d'activité que l'institution s'est juré de remettre dans le droit chemin en matière de travail illégal. En 2006, ses services ont effectué près d'un millier de contrôles sur site.

À l'USP, premier syndicat patronal du secteur, on ne se voile pas la face. « Le travail irrégulier est en progression. Plus nos clients achètent des prestations bon marché, plus le phénomène se développe », admet Claude Tarlet, son président, patron d'une PME, SOS Sécurité. Non-agrément préfectoral, travail dissimulé, délit de marchandage, emploi de clandestins… La liste des combines est longue, dans un secteur très atomisé qui compte pas moins de 2 500 opérateurs, 6 000 établissements et 150 000 agents – un chiffre en forte augmentation.

D'où l'initiative de l'USP (et d'une petite association d'employeurs, l'ADMS) de signer, début mars, une convention avec la Délégation interministérielle à la lutte contre le travail illégal (Dilti). Les parties s'y engagent à mener des actions de prévention, de vigilance et de contrôle. Voire à saisir les tribunaux. « On n'est pas des justiciers. Mais on se réserve cette possibilité, en cas d'événement spectaculaire et avéré », précise Claude Tarlet. Une initiative qui aurait eu encore plus de poids si le Snes, l'autre organisation patronale, et les syndicats y avaient été associés.

Auteur

  • Stéphane Béchaux