Les athlètes handicapés n'échappent pas à la règle. Comme tous les sportifs de haut niveau, ils pensent davantage à s'entraîner qu'à préparer leur reconversion. Sur les 230 sportifs susceptibles, en septembre 2008, de participer aux J. O. de Pékin, une quarantaine n'ont pas de projet professionnel clair, selon la Fédération française handisport (FFH).

Un manque que l'Agefiph se propose de combler. L'organisme a signé, fin mars, une convention avec la FFH dans laquelle elle s'engage à accompagner vers l'emploi ces sportifs de haut niveau. Bilan de compétences, élaboration de parcours, financement de formations… À ces prestations, exigibles de droit par tout handicapé, l'Agefiph en ajoute une nouvelle : le démarchage d'entreprises acceptant de les recruter, de préférence en CDI. « On leur versera, dans la limite de huit mois, un complément de subvention pour compenser les absences dues aux entraînements et aux compétitions », précise Sylvain Gachet, directeur des services aux entreprises. Argument supplémentaire, ces entreprises seront associées aux campagnes de promotion des athlètes avant les J. O.