La Cnil avait déjà pris de bonnes positions en juillet 2005 en excluant d’emblée l’utilisation des statistiques ethniques. Mais ce texte est peu lisible et donne lieu à plusieurs interprétations par les entreprises. Néanmoins, ouvrir à nouveau ce chantier un an après est inquiétant.

Derrière la tentation de mesurer la diversité au sein d’une entreprise et de mettre au point des statistiques ethniques et raciales se cache l’idée de la discrimination positive et, tout de suite derrière, du communautarisme. La Cnil doit profiter de cette nouvelle mise au point pour poser des garde-fous et clarifier ses positions.

Elles n’ont pas besoin de mesurer la diversité. En revanche elles doivent savoir où elles en sont sur les discriminations et les risques qu’elles courent vis-à-vis de la Halde et des juges. Le testing est un outil parmi d’autres pour mesurer leurs pratiques.