Mondialisation ne rime pas forcément avec politique sociale low cost. PSA Peugeot Citroën et France Télécom veulent le prouver. Le constructeur automobile s'engage à chouchouter les 160 000 salariés de ses divisions automobiles, finances et transport. Où qu'ils se trouvent dans le monde. Le groupe a signé, avec 35 organisations syndicales nationales, un accord qui garantit que les meilleures pratiques de gestion sociale rodées en France s'exporteront dans tous les pays où la marque au lion est implantée. Et ce n'est pas du bluff.

Concrètement, l'audacieuse politique de diversité et d'égalité des chances expérimentée en France s'appliquera désormais au Brésil comme en Slovaquie. L'intéressement des salariés, un acquis social made in France, se généralisera aussi, tout comme l'information et la consultation préalables à toute restructuration. Tous les trois ans, les partenaires sociaux feront le point.

France Télécom a signé le 21 janvier dernier un accord du même type avec l'organisation syndicale mondiale UNI. Le texte porte notamment sur le dialogue préalable à toute restructuration, les conditions de travail et la formation. Deux cent mille salariés sont concernés.