En une dizaine d'années, Antoine Filippi aura mené cinq restructurations majeures. Toutes liées à l'effondrement du marché de la cigarette et à la modernisation des usines de l'ex-Seita, dont les effectifs ont été ramenés de 10 000 à 3 000 salariés. Mais cet expert bardé de diplômes (IEP Toulouse, licence de lettres et sociologie, Académie de droit international et Institut d'études internationales) a également fait d'Altadis un laboratoire du dialogue social. Il fut pionnier des accords de méthode, un des premiers à proposer la prévoyance à la carte et à distribuer des actions gratuites aux salariés.
À 61 ans, dont trente-quatre années au sein du groupe, il troque sa casquette de directeur des relations sociales pour celle de DRH France, en remplacement de Gérard Blanc, qui part à la retraite. S'ajoutent à son champ de compétences le recrutement (Altadis embauche 150 personnes par an afin de rajeunir ses troupes), la formation et la gestion des hauts potentiels. Missions hautement stratégiques dans un groupe en pleine diversification. Cet hyperactif trouve quand même le temps de présider bénévolement le GIE Solendi, numéro un du 1 % logement.
61 ans, DRH d'Altadis France.
1972
Entre à la Seita.
1989
Est nommé directeur des relations sociales.
2007
Accède au poste de DRH France.
