Les top managers suisses restent très cachottiers au sujet de leur feuille de paie. Ils fournissent le minimum d'informations requis par la Bourse suisse, déjà au-dessous des normes internationales. C'est ce que révèle une enquête de la Fondation Ethos sur les rémunérations des dirigeants des cent plus grandes sociétés cotées en Bourse. « Nous souhaitons que les assemblées générales des actionnaires puissent voter de façon consultative sur la politique de rémunération des instances dirigeantes », explique Dominique Biedermann, le directeur de la fondation, dans les colonnes de 24 Heures. La transparence et le respect des actionnaires n'ont pas trouvé leur place en Suisse, estime le journal. Plus de la moitié des entreprises interrogées n'ont pas divulgué l'identité du dirigeant le mieux payé. Quant à l'autre moitié, avec respectivement 19,27 et 14,95 millions d'euros annuels, les patrons de Novartis et d'UBS arrivent en tête de peloton.