Plus de six ans après l'engagement du ministère de la Santé de faire évoluer leur statut, les médecins inspecteurs de santé publique (Misp), qui ne voient rien venir, débraient et exigent la création de leur nouveau statut. Cette réforme – intégrant les Misp au statut des praticiens hospitaliers – doit revaloriser la profession et permettre des « carrières décloisonnées entre l'hôpital et les structures publiques ». Au nombre de 500, les Misp sont payés 30 % de moins que leurs confrères des agences sanitaires.