Après un bond de 18 % en trois ans, le smic a bénéficié d'un nouveau coup de pouce, de 3,05 % au 1er juillet. Entre 1994 et 2004, sa progression a atteint en moyenne 3,2 %, contre 2 % pour le salaire moyen. Résultat, plus de 15 % des salariés, en France, sont smicards. Pour rétablir la dynamique salariale et faciliter l'emploi des non-qualifiés, le smic doit-il disparaître ? Les réponses, plus que réservées, de trois économistes.
Pierre
Concialdi
Économiste
à l'Institut de
recherches
économiques
et sociales (Ires)“Cela enclencherait une spirale régressive pour les salariés et les entreprises”Cette question comporte deux dimensions liées mais néanmoins distinctes. Côté salariés, le smic assure une garantie
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