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Les recruteurs US adorent les tests

Actu | Ailleurs | publié le : 01.09.2006 | Isabelle Lesniak

Les candidats sont testés avant même l'entretien d'embauche.

J'adore rencontrer des gens nouveaux », « J'ai du mal à engager la conversation avec des inconnus », « J'aime être au centre de l'attention » : aux États-Unis, un nombre croissant d'employeurs demandent aux candidats à l'embauche de s'auto-évaluer sur ce type de thèmes avant même de les convoquer à un entretien. Selon le Washington Post, 50 % des sociétés recourent à des tests psychotechniques pour faire un premier tri dans les CV. Courante depuis des décennies chez certains employeurs publics (dont l'armée), la pratique s'est répandue dans le privé. FedEx, General Motors, Wal-Mart ou la Ligue de football américain espèrent ainsi pouvoir prédire la réussite d'un candidat à un poste donné.

Trois grands types de tests sont pratiqués : de logique, de personnalité et de mise en situation professionnelle.

Selon le magazine Psychology Today, les 2 500 tests disponibles sur le marché ont généré une industrie de 400 millions de dollars qui croît au rythme de 8 à 10 % par an…

Mais ces tests doivent être maniés avec précaution en raison de la législation antidiscrimination mise en place dans les années 60. RentA Car a été condamné pour avoir violé le fameux American with Disabilities Act, qui interdit de soumettre les candidats à des examens médicaux préliminaires pour protéger les handicapés. Et l'organe fédéral antidiscrimination, l'Equal Employment Opportunity Commission, vient d'ouvrir une enquête pour déterminer si les tests de FedEx discriminent les hispaniques : leur niveau d'anglais les handicape pour remplir des questionnaires…

Auteur

  • Isabelle Lesniak