Avec neuf minima sociaux, dont trois d'insertion, le système de protection des exclus est un vrai maquis. Autre critique majeure, il crée des trappes à inactivité. Pour en corriger les travers, une voie est privilégiée : l'incitation financière à la reprise d'activité.
Jeff a 50 ans. Au RMI depuis six ans, il traîne trente ans de galère. Sa vie professionnelle ? Une multitude de petits boulots dans la manutention ou le nettoyage, trouvés via des agences d'intérim et des associations d'insertion. Quelques formations aussi, dans la restauration d
Pour poursuivre la lecture de ce contenu, abonnez-vous dès maintenant