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Vers un accord a minima sur les intermittents

Actu | Agenda | publié le : 01.05.2006 | J.-P.C

Les festivals de printemps et d'été seront-ils à nouveau perturbés ? C'est la question qui doit actuellement tarauder les organisateurs de spectacles après les négociations sur le régime d'assurance chômage des intermittents qui se sont achevées le 18 avril dernier. Ouvert jusqu'au 18 mai à la signature des organisations syndicales, le texte maintient les dispositions contestées du protocole de 2003, à savoir la règle des 507 heures travaillées sur une période de 10 mois (techniciens) et 10,5 mois (artistes) pour prétendre aux 243 jours d'indemnisation. Pour le renouvellement des droits, le projet d'accord introduit un nouveau calcul sur la base d'un système mensuel – un « acquis majeur " selon la CFDT – de 50 heures par mois pour les techniciens et de 48 heures par mois pour les artistes. Au total, les nouvelles dispositions se traduiraient par une économie de 60 millions d'euros par an pour un régime dont le déficit à atteint 890 millions d'euros en 2005…

Majoritaire dans le spectacle, la CGT, qui a déjà indiqué qu'elle ne signerait pas l'accord, devait organiser des actions fin avril lors de la cérémonie des molières et du Printemps de Bourges. Face aux réserves de FO, on s'achemine donc vers la signature de trois syndicats (CFE-CGC, CFTC et CFDT), même si cette dernière se fait clairement prier pour parapher le protocole d'accord du 18 avril. À quelques semaines de son congrès, le syndicat de François Chérèque ne veut pas perdre l'acquis de la bataille du CPE, qui a redoré son blason terni par l'approbation de la réforme des retraites de 2003, mais aussi par la signature de la convention d'assurance chômage des intermittents au cours de la même année. C'est donc le prochain bureau national de la CFDT qui se prononcera le 16 mai prochain sur ce délicat dossier.

Auteur

  • J.-P.C