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Une alarme sociale bis à la RATP

Actu | Veille | publié le : 01.05.2006 | J.-P. C.

Dix ans après avoir mis en place, avec succès, un dispositif d'alarme sociale pour les conflits collectifs, la RATP récidive pour les conflits individuels. Il s'agit, cette fois, d'éviter que les contentieux entre les salariés ne finissent en justice. Et de prévenir les « éventuels problèmes liés à la politique de diversité sociale et ethnique de la RATP », souligne Josette Théophile, DRH adjointe de la RATP. Chaque année, une centaine de différends sont ainsi portés devant les tribunaux. Concrètement, un salarié en conflit avec l'un de ses collègues devra saisir par écrit son supérieur hiérarchique ou son responsable RH, qui dispose de dix jours pour le recevoir et décider de la suite à donner à la procédure. Les deux parties ont alors deux mois, au maximum, pour se mettre d'accord. Si aucune solution n'est trouvée, c'est au directeur du département concerné (RER, métro, bus…) de trancher. Cette alarme sociale bis ne concerne pas les cas faisant l'objet d'une procédure disciplinaire ou judiciaire en cours. Contrairement à l'alarme sociale de 1996, inventée par l'ancien P-DG Christian Blanc, cette initiative s'est inspirée de dispositifs existants dans certaines grandes entreprises, à l'instar d'IBM.

Auteur

  • J.-P. C.