C'en est bien fini de la forteresse ouvrière des années 80. Sous l'impulsion de Louis Schweitzer, Renault s'est redressé, internationalisé et pacifié. En un mot, banalisé. Reste au P-DG à inventer le contrat social qui consacre définitivement le passage à une entreprise du IIIe millénaire.
Décidément, Louis Schweitzer n'en finit pas de surprendre. De tous les patrons français, il est sans doute l'un des moins bruyants, l'un des plus mesurés dans ses propos. Au moment de son arrivée chez Renault, il y a treize ans, débarquant de Matignon, on le disait timide, effacé
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