Les rugbymen ne sont pas les seuls à se dénuder sur le calendrier des « Dieux du stade ».Cette mode a désormais gagné l'univers des écoles de commerce. Une vingtaine d'étudiants de l'Ifag Lyon se dévoilent dans le plus simple appareil. « C'est le bureau des élèves qui en est à l'origine, explique Cyrielle Bernard, étudiante et modèle d'un jour. C'est un vrai projet formateur qui a nécessité de contacter des sponsors, de négocier avec l'imprimeur afin d'en tirer le maximum de bénéfice. Tous les fonds récoltés iront au profit d'Étoile des neiges, une association soutenant des enfants atteints de la mucoviscidose. » Une initiative qui a reçu l'aval de la direction de l'école. Ces étudiants ne sont pas les seuls à céder à cette tendance au déballage de son intimité. Agriculteurs des Deux-Sèvres, commerçants lillois ou pompiers mâconnais… le monde professionnel avait déjà emboîté le pas aux sportifs. Pas toujours de façon consentie. En 2004, les cadres masculins de Philips Medical Systems ont été invités par un de leurs dirigeants, à l'issue d'un séminaire d'entreprise, à prendre la pose. Mais ce calendrier, qui devait rester affiché seulement sur les murs de l'entreprise, a été publié dans les colonnes d'un magazine. L'affaire a fait un tel bruit que l'entreprise n'a plus jamais renouvelé l'expérience.