On connaissait la convention de reclassement personnalisé (CRP), voici venu le contrat de transition professionnelle (CTP). Ce frère jumeau, lancé par Jean-Louis Borloo dans une optique de sécurisation des parcours professionnels, s'adresse aux salariés licenciés économiques d'entreprises de moins de 300 salariés. Mais, contrairement à la CRP, le contrat de travail entre le salarié licencié et l'entreprise devra être rompu pour qu'un CTP puisse être signé. Ce contrat d'un an entre en vigueur à titre expérimental dans six bassins d'emploi pilotes : Saint-Dié, Vitré, Morlaix, Valenciennes, Toulon et Charleville-Mézières.

Pour accéder au CTP, chaque salarié doit signer avec une structure publique (un groupement d'intérêt public…). Il perçoit alors une rémunération à peu près équivalente à son ancien salaire et bénéficie au cours de cette période d'une formation. Il est appelé à exercer son activité auprès d'organismes publics ou d'entreprises privées.

Le CTP est financé par ces dernières et par les Assedic qui versent à l'organisme public l'indemnisation chômage qu'aurait dû percevoir le salarié licencié, l'État prenant en charge les dépassements.