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Entreprises anti-syndicales aux États-Unis

Actu | Veille | publié le : 01.01.2006 | F. R.

Il aura fallu cinq mois de grève aux salariés américains de GSF pour avoir le droit de se syndiquer. Dans le système américain, l'enjeu est important. La syndicalisation ouvre la voie à une amélioration des standards de rémunération et de couverture sociale.

Les employés de cette entreprise française de nettoyage espèrent obtenir des avantages inexistants. Jusqu'à présent, ces personnes, embauchées à temps partiel, étaient le plus souvent payées au salaire minimum légal de 5,50 dollars l'heure (soit environ 4,58 euros), sans assurance médicale, ni plan de retraite, ni congés maladie… Cette grève a été menée avec l'appui du syndicat américain SEIU, qui représente 75 000 adhérents dans le secteur du nettoyage et de la sécurité. L'organisation s'attaque aujourd'hui à d'autres entreprises particulièrement connues pour leur antisyndicalisme. Parmi elles, la société City Cleaning Contractors, qui nettoie les locaux de Sanofi Aventis dans le New Jersey. Les responsables syndicaux de SEIU en appellent à la responsabilité sociale du groupe pharmaceutique et à ses engagements en faveur des droits des salariés.

Auteur

  • F. R.