Dans un univers devenu très concurrentiel, Jean-Paul Bailly a réussi, en trois ans, à faire bouger La Poste. Projet stratégique, management décentralisé, réorganisations multiples, tout en canalisant les mécontentements au sein de ce puissant bastion syndical… Des recettes déjà éprouvées à la RATP.
On la disait battue d'avance, terrassée par le courrier électronique, plombée par son statut d'ancienne administration… Pourtant, à la veille, le 1er janvier 2006, de la libéralisation du courrier de 50 à 100 grammes, La Poste relève la tête. Avec une part de marché de 10 %, elle
Pour poursuivre la lecture de ce contenu, abonnez-vous dès maintenant