Pour se développer, les deux premiers ports français vont confier l'exploitation de leurs futurs terminaux à des opérateurs privés qui, à terme, intégreront les conducteurs d'engins. Opposés à toute privatisation, ces « portiqueurs » soudés autour de la CGT défendent bec et ongles leurs acquis. Surtout à Marseille, où le climat social est bien plus dégradé qu'au Havre.
Juché à 40 mètres de hauteur, Grégoire, conducteur d'engins au Port autonome du Havre, bénéficie d'une vue imprenable sur le quai d'Atlantique, où ont accosté trois porte-conteneurs, ces monstres des mers qui peu vent transporter jusqu'à 8 000 « boîtes ».Cet ancien frigoriste déc
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