Enquête | publié le : 01.11.1999
| Sandrine Foulon
Huit chefs d'entreprises artisanales sur dix sont d'anciens salariés. C'est dire si les métiers de bouche ou ceux du bâtiment, boudés par les jeunes, offrent des débouchés. Reste à se débarrasser de leur mauvaise image, parfois imméritée, mais aussi à améliorer des conditions de travail pas toujours reluisantes.
Les grutiers et les carreleurs sont des divas. Ils sont devenus tellement rares sur le marché du travail que leurs salaires se négocient à 40 % au-dessus des grilles conventionnelles. Dans le bâtiment, les entreprises s'escriment pour trouver maçons, menuisiers, solliers-moquetti
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