Huit chefs d'entreprises artisanales sur dix sont d'anciens salariés. C'est dire si les métiers de bouche ou ceux du bâtiment, boudés par les jeunes, offrent des débouchés. Reste à se débarrasser de leur mauvaise image, parfois imméritée, mais aussi à améliorer des conditions de travail pas toujours reluisantes.
Les grutiers et les carreleurs sont des divas. Ils sont devenus tellement rares sur le marché du travail que leurs salaires se négocient à 40 % au-dessus des grilles conventionnelles. Dans le bâtiment, les entreprises s'escriment pour trouver maçons, menuisiers, solliers-moquettistes, peintres, chauffagistes, staffeurs et autres stucateurs. Et, en dopant l'activité du secteur, la récente baisse de la TVA ne va rien arranger. La métallurgie, l'automobile, le transport ou encore le tourisme profitent pleinement de la reprise économique et manquent cruellement de bras. Les sociétés d'intérim ne savent plus où donner de la tête. Chez Manpower, entre 6 000 et 12 000 emplois ne trouvent pas preneur chaque semaine, faute de candidats. Pour l'ensemble de la profession, cela représente entre 24 000 et 40 000 emplois en équivalent temps plein. Parmi les métiers les plus recherchés, caristes, plombiers, tourneurs, fraiseurs, régleurs et comptables font terriblement défaut.
Question d'« image », estiment les fédérations professionnelles. Les métiers traditionnels, souvent physiques, n'attirent guère les jeunes. Un phénomène antédiluvien, aujourd'hui amplifié par la quête d'une meilleure qualité de vie. Au risque de paraître poujadistes, les pâtissiers, les restaurateurs, voire les transporteurs, se plaignent de ne plus trouver de jeunes « qui acceptent de sortir de leur lit avant l'aube ». Cette année, à Bordeaux, la Fédération du bâtiment cherchait à recruter une centaine de jeunes. Elle a reçu… 15 réponses. Faire connaître leurs métiers, balayer les préjugés, pointer du doigt les évolutions de carrière sont désormais les chevaux de bataille de la grande distribution, du nettoyage industriel ou encore de la restauration collective. L'amélioration des conditions de travail passera-t-elle par l'application des 35 heures dans des professions qui frisent souvent les 50, voire les 60 heures de travail hebdomadaire ? Pour Martine Aubry, « la conjoncture est tout à fait favorable pour rendre attractifs les métiers de bouche, de l'hôtellerie-restauration et de l'artisanat ». Des secteurs où l'emploi salarié progresse de 1 à 2 % par an depuis 1993. Selon elle, l'enjeu sera « de donner aux jeunes des conditions de vie au travail semblables à celles des grandes entreprises ».Un sacré défi pour ces PME !
Rides, acné et cellulite ne sont plus uniquement la phobie de la gent féminine. Les hommes commencent aussi à raffoler des UV et, à l'approche de l'été, se débarrassent désormais volontiers de leur pilosité et de leurs kilos superflus. Les professionnels de l'apparence n'ont pas de souci à se faire. D'autant que la clientèle féminine est loin d'être arrivée à saturation. « Seules 10 % des femmes vont chez l'esthéticienne, souligne avec optimisme Michèle Lamoureux, présidente de la Fédération nationale des groupements artisanaux de l'esthétique. Il y a encore cinq ans, on n'en comptait que 5 % à franchir la porte des instituts de beauté. »
« Les débouchés sont multiples », renchérit Magali Feniou, jeune responsable de l'institut Epil Center, à Angoulême. Un premier emploi qu'elle a obtenu grâce à un CAP en apprentissage (dès la troisième), suivi d'un brevet de maîtrise et, enfin, d'un BTS en formation continue. « On demande des esthéticiennes dans les pharmacies pour conseiller les clients sur les produits de soins du corps, mais aussi dans les grandes surfaces, les parfumeries, les hôpitaux…, poursuit-elle. Même l'ANPE fait appel à nous pour aider des chômeurs de longue durée à bien se présenter lors des entretiens de recrutement. Une femme maquillée fait meilleure impression. » Les esthéticiennes n'ont, en dehors du travail le soir ou le samedi, qu'une contrainte majeure : une mobilité géographique, souvent nécessaire pour progresser. « C'est le principal écueil pour les employeurs, souligne Magali Feniou. En général, cette population, à près de 100 % féminine, souhaite trouver un emploi dans la région où elle a obtenu son diplôme. » Ce qui explique que, malgré des besoins croissants – l'ANPE a enregistré 4 105 offres d'emploi en 1998 –, le nombre de demandeuses d'emploi soit supérieur à l'offre.
Plus de 52 500 offres pour moins de 30 000 inscrits à l'ANPE. Les conducteurs de poids lourds peuvent dormir sur leurs deux oreilles. Mais pas les entreprises de transport, qui recherchent désespérément des chauffeurs pour l'international, le trafic hexagonal et les messageries… L'AFT-Iftim, l'organisme de formation du transport et de la logistique, estime qu'à partir de l'an 2000 les besoins des entreprises du secteur voyageurs et marchandises devraient dépasser la barre des 20 000 conducteurs par an. En mars prochain, toute la profession se mobilisera lors de deux journées « portières ouvertes ». Un objectif : oublier les conflits, en finir avec l'image du routier soumis à des semaines de travail démentielles. En un mot, revaloriser une profession désertée par les jeunes.
Premier tabou à balayer : les horaires. « On ne peut plus conduire dix heures par jour plus de deux fois par semaine. Et les trois autres jours, la durée maximale est portée à neuf heures », constate Olivier Sprutta, l'un des treize conducteurs de l'entreprise familiale éponyme située en Seine-et-Marne. « La situation s'est améliorée, notamment grâce au développement des relais. Sur un Paris-Nice, par exemple, un chauffeur roule quatre heures puis, à mi-chemin, passe le relais à un autre conducteur qui vient du Sud. Ils font un échange de remorque et chacun rentre chez soi. » Une amélioration des conditions de travail toutefois menacée par un projet de directive européenne, pour l'instant ajourné, qui prévoit d'autoriser les routiers à circuler le dimanche et à travailler… jusqu'à soixante-dix-huit heures par semaine. Deuxième a priori négatif à supprimer : les bas salaires. Les accords de 1997 ont programmé une revalorisation de 22 % des minima jusqu'en l'an 2000. Au 1er juillet prochain, un conducteur « grand routier marchandises » ne pourra toucher, à l'embauche, moins de 10 000 francs brut pour 200 heures mensuelles. Selon une étude de la Dares, le niveau de revenu des conducteurs est supérieur de 14 % à l'ensemble des revenus ouvriers. « Avec les primes de découchage d'environ 250 francs par mois, les fins de mois peuvent être confortables », estime Olivier Sprutta.
À ces arguments pécuniaires s'ajoute une plus grande professionnalisation du métier. Désormais, le permis ne constitue plus l'unique sésame pour se glisser derrière le volant d'un 38 tonnes. La formation initiale minimale (Fimo) est exigée pour conduire les véhicules de 7,5 tonnes. Idem pour la formation obligatoire à la sécurité (FCOS) pour les camions de 3,5 tonnes ou de 14 m3, indispensable dès juillet prochain. Un passage obligé qui freine provisoirement le recrutement, mais qui contribue à diminuer la mortalité sur les routes.
La première industrie française souffre du syndrome du « débutant expérimenté ». Elle cherche des jeunes recrues, diplômées, mais ayant suffisamment d'expérience dans le tourisme pour s'adresser, tout sourire et en plusieurs langues si possible, à la clientèle. Les entreprises du tourisme – dont le recrutement a progressé de 31 % entre janvier et juillet par rapport à la même période de 1998 – ont un besoin criant d'agents de comptoir, voire d'agents de réservation « opérationnels », très « adaptables », sachant « conclure une vente ». « Les agents de voyages avec deux ans d'expérience sont devenus une denrée rare, confirme Christiane Smaïli, responsable de l'ANPE du tourisme à Paris. Les employeurs exigent des salariés qu'ils sachent manipuler des logiciels de gestion de billets. Une activité qui n'a pas droit à l'erreur. » Les candidats sont pourtant légion. 5 000 diplômés du tourisme sortent chaque année. Le tout est de mettre le premier pied dans une entreprise. « Après, c'est gagné », poursuit Christiane Smaïli. Pour séduire les agences, l'ANPE propose des stages d'accès à l'entreprise gratuits pour la société qui accueille le demandeur d'emploi. Xavier de Boishébert, directeur du Syndicat national des agences de voyages (Snav), attend beaucoup d'une réforme des BTS tourisme « qui ne sont plus en adéquation avec les besoins du marché », mais aussi d'une plus grande transparence dans les formations. « Trop d'écoles bidon trompent des jeunes qui ne parviendront pas à s'insérer dans le marché du tourisme. »
Y a-t-il encore un anesthésiste dans le bloc ? La question n'est pas saugrenue. Aujourd'hui, les 8 483 anesthésistes de l'Hexagone (dont 3 163 libéraux et 5 320 salariés, essentiellement en milieu hospitalier) sont surchargés. « La situation pourrait même devenir catastrophique en 2005 et 2010 si rien n'est fait dans l'immédiat », souligne le Dr Jean-Marc Dumeix, président du Syndicat national des anesthésistes-réanimateurs français. Les établissements hospitaliers du nord et de l'est de la France ou les petites structures de l'ordre de 40 lits dotés d'une maternité ou perdus en rase campagne connaissent déjà les pires difficultés pour s'attacher les services de ce spécialiste. Et même s'ils offrent des conditions de travail compétitives, ils perdent souvent la mise devant les cliniques et les hôpitaux des côtes atlantique et méditerranéenne ou face à ceux d'Ile-de-France ou de Rhône-Alpes. « Le nombre d'anesthésies est passé de 3 à 8 millions entre 1981 et 1996. Et ne serait-ce qu'en fonction du vieillissement de la population on peut largement pronostiquer qu'elles vont encore s'accroître », souligne Jean-Marc Dumeix, qui est anesthésiste à Chalon-sur-Saône et de garde un jour sur quatre.
Se pose aussi la question de la responsabilité juridique et le risque de procès qui peut rebuter des candidats. Aussi les conditions d'installation, pour les libéraux, sont-elles particulièrement attractives. « Droits d'entrée, apports, achat de parts, tout se négocie 80 % de nos candidats refusent les cliniques avec maternité : trop d'interventions la nuit. Sans oublier l'environnement : agréable de préférence », note Marie-Christine Charbonnier, du cabinet de recrutement Ifrhos.
Il y a encore dix ans, on ne donnait pas cher de leur avenir : on les découvre incontournables. Les assistantes de direction nouvelle génération sont extrêmement sollicitées. À commencer par les agences de travail temporaire, qui croulent sous la demande. L'informatique, qui devait jeter les anciennes secrétaires de direction aux oubliettes, n'a pas eu les effets escomptés. Certes, les managers ont appris à utiliser une messagerie électronique, « mais il est souvent nécessaire de tout mettre en musique », explique Maryse Bay, assistante de direction à EDF-GDF et responsable du club Privilège parisien qui réunit une centaine de secrétaires. « Nous devons maîtriser davantage de logiciels. » Il ne suffit plus de se former aux traditionnels traitements de texte, mais de maîtriser la pré-PAO, via des logiciels de type PowerPoint. « Le rôle des assistantes de direction s'est enrichi, constate Édith Bouchemal, responsable du développement du marché tertiaire à Manpower. Elles assurent le lien entre une collectivité d'individus devenus autonomes. On ne voyait que l'aspect production de leur fonction, on mesure aujourd'hui tout l'aspect régulation. »
Seules 20 % des assistantes de direction fonctionnent encore en binôme avec un patron, constate par ailleurs Plus Intérim. La majorité travaille pour plusieurs responsables. Les employeurs recherchent des candidates le plus souvent dotées d'un BTS ou d'un bac + 2, polyvalentes et polyglottes. La mention « HP 4 », sachant rédiger en anglais, devient cruciale. Aussi, pour satisfaire la demande, les recruteurs essaient de séduire des titulaires de langues étrangères appliquées.
Patrimoine en péril. La cuisine française manque de cuisiniers. « Et les plus qualifiés sont les plus recherchés », explique Emilio Alvarez, directeur de l'ANPE de Belleville, à Paris, spécialisée dans l'hôtellerie-restauration. En 1998, le secteur en a sollicité près de 75 000 pour quelque 31 000 inscrits à l'ANPE. « Et encore, il faut se méfier des chiffres, précise Emilio Alvarez. Les demandes sont fondées sur le déclaratif. Derrière la dénomination de cuisinier, on peut trouver des plongeurs, des extra, des profils pas forcément qualifiés… » Résultat, toutes les cuisines de France font les yeux doux aux porteurs de toque. D'autant que l'échéance de l'an 2000, phénomène ponctuel, et le passage aux 35 heures (la convention collective prévoit aujourd'hui 43 heures de travail hebdomadaire) se rapprochent à grands pas. « Le manque de personnel n'entraîne pas d'inflation salariale, constate pourtant Patricia Le Naour, rédactrice en chef de l'hebdomadaire L'Hôtellerie. On trouve encore des cuisiniers avec diplôme et expérience payés au smic. » Mais un chef de cuisine qui travaille en brigade – chez les plus grands restaurateurs – peut gagner 25 000 francs brut mensuels et au-delà.
Le tout béton et l'automatisation devaient signer la fin de la chaudronnerie. « C'est à nouveau une activité en plein essor », souligne Bogdan Dabek, coordinateur pour l'industrie sur l'Ile-de-France à Manpower. Notamment sur des chantiers de type TGV qui comportent de nouveaux ouvrages d'art. Mais ces artisans du métal, très recherchés depuis trois ans, ne trouvent pas d'héritiers. Les jeunes recrues ne se dirigent pas spontanément vers une activité réputée bruyante, qui nécessité une grande dextérité manuelle. « Le métier a beaucoup changé, explique Michel Nobecourt, 48 ans, chaudronnier en mission chez Air liquide. On travaille toujours le fer, mais aussi davantage de métaux nobles comme l'alu et l'Inox, moins salissants. Globalement, l'hygiène et la sécurité se sont améliorées. » Comme les besoins restent très saisonniers, les entreprises font beaucoup appel à l'intérim et aux CDD. Mais un bon chaudronnier peut gagner de 70 à 80 francs l'heure, alors que la grille salariale va plutôt de 40 à 50.
En 1993, on comptait 680 chocolateries-confiseries. Aujourd'hui, elles sont quelque 12 000 à satisfaire les besoins des enfants, retraités et stressés en tout genre. Une demande croissante qui n'explique pas totalement la pénurie de chocolatiers. Car, comme dans tous les métiers de bouche, les candidats ne se pressent pas au portillon. Les levers aux aurores, le travail les week-ends et les coups de feu pour les fêtes en découragent plus d'un. « On réalise le tiers de notre chiffre d'affaires annuel à Noël et à Pâques, commente Arnaud Pelen, patron de la chocolaterie Au Prince d'Orange, à Lons-le-Saunier. Nous travaillons quand les autres sont en vacances. Au bout d'un an, la plupart des jeunes abandonnent. » Il existe pourtant des possibilités d'évolution : s'installer à son compte ou devenir responsable de laboratoire, pour des salaires allant jusqu'à 15 000 francs brut mensuels.
Traitement de VIP pour les chefs de chantier. Presque introuvables, ils sont particulièrement chouchoutés. En juillet dernier, les demandes de cadres de chantier ont progressé de 61 % à l'Apec par rapport à la même période de l'année dernière. « Pendant dix ans, le BTP a perdu près de 25 000 emplois par an », rappelle Jean Congoste, directeur de l'agence Adecco de Bordeaux-Caudéran spécialisée dans le BTP. « Aujourd'hui, le marché du gros œuvre et du second œuvre explose et on se retrouve avec une pyramide des âges inversée. La plupart des chefs de chantier ont plus de 50 ans. Quant à la relève, elle est nettement insuffisante. La filière du bâtiment incarne toujours l'échec scolaire. Les travaux physiques, sous les intempéries, ne suscitent pas de vocation. Pourtant, il suffirait de s'accrocher trois ou quatre ans pour accéder au poste de chef de chantier. » Résultat, le marché est tendu pour les chefs de chantier confirmés (cinq à dix ans d'expérience) sachant encadrer des équipes sur le terrain.
Issus pour l'essentiel du terrain, souvent titulaires d'un bac + 2, ils se voient proposer des salaires de 20 à 30 % au-dessus de la grille conventionnelle. « Le taux horaire passe facilement de 50 à 65 francs », confirme Jean Congoste. Et la pénurie n'est pas près de s'arrêter. Selon l'organisme patronal des artisans du bâtiment, la Capeb, la récente baisse de la TVA à 5,5 % décidée par les pouvoirs publics devrait entraîner un besoin de 45 000 nouveaux emplois. Les ménages n'hésitent plus à se lancer dans des travaux de rénovation. La pierre redevient un investissement fiable et les nouveaux chantiers s'accumulent (+ 31 % au deuxième trimestre).
Finies les bonnes vieilles pannes d'antan. Aujourd'hui, l'électronique règne en maître sous les capots automobiles. « Un phénomène appelé à se développer avec l'arrivée sur le marché de voitures multiplexées (entièrement câblées et dotées d'un ordinateur de bord) », explique-t-on au Garac, l'école nationale des professions de l'automobile et du motocycle, à Argenteuil. Si les appellations d'électronicien ou d'électricien automobile n'existent pas en soi, les compétences dans ces domaines, sans oublier l'informatique industrielle, sont devenues indispensables.
« Les entreprises du secteur, notamment dans l'après-vente, ont un besoin énorme de bons techniciens sachant établir un diagnostic rapide, sans nécessairement intervenir sur le matériel », relève Philippe Merel, attaché de direction à l'Association nationale de la formation automobile (Anfa). Charge ensuite à ces techniciens de relayer l'information vers des plates-formes techniques, où des spécialistes de haut niveau trouvent la solution. Portés par un secteur automobile en bonne santé, les jeunes techniciens recrutés par les concessionnaires, mais aussi par les constructeurs (qui rajeunissent leur pyramide des âges), sont confortablement rémunérés. Et ils peuvent plus aisément progresser au sein de structures qui, du fait des fusions et acquisitions, offrent davantage de débouchés.
Qualification requise : CAP, BP ou BTS esthétique et cosmétique.
Salaire d'embauche : de 8 000 à 8 500 F brut en moyenne (la grille de salaires de la convention collective est en passe d'être révisée).
Les plus : possibilités d'évolution rapide, débouchés variés.
Les moins : mobilité géographique souvent nécessaire, horaires parfois décalés, travail le samedi et pendant les vacances dans les zones touristiques.
Qualification requise : CAP conduite routière, BEP services des transports routiers, bac pro logistique et transport, Fimo et FCOS.
Salaire d'embauche : 10 000 F brut.
Les plus : salaires revalorisés, notamment pour les conducteurs internationaux. Possibilités d'évolution vers la création d'entreprise ou le secteur de la logistique.
Les moins : horaires décalés, fatigue liée à la conduite.
Qualification requise : BTS tourisme.
Salaire d'embauche : le smic.
Les plus : prix avantageux sur les voyages, grand choix de postes pour les expérimentés.
Les moins : salaires modiques, activité saisonnière marquée, 75 % des contrats offerts sont inférieurs à douze mois.
Qualification requise : bac + 10 (dont quatre ans de spécialité).
Rémunération : 20 056 F brut mensuels pour un débutant, 23 631 F au bout de cinq ans d'ancienneté et 40 000 F en fin de carrière pour les anesthésistes hospitaliers.
Les plus : grand éventail dans le choix des postes, conditions négociales lors de l'installation.
Les moins : nombreuses interventions la nuit, métier exposé au contentieux.
Qualification requise : BTS, bac + 2, voire bac + 4.
Salaire d'embauche : de 8 500 F brut à l'embauche à 20 000 F en fin de carrière.
Les plus : métier à responsabilités, grande variété dans les postes proposés.
Les moins : progression de carrière et statut pas toujours clairement définis.
Qualification requise : CAP, BEP, bac pro, BTH, BTS…
Salaire d'embauche : en moyenne smic + 10 %.
Les plus : grande variété dans le choix des établissements de restauration.
Les moins : horaires décalés, salaires faibles.
Qualification requise : CAP, BP et BM de chaudronnerie. BTS réalisation d'ouvrages chaudronnés et BTS chaudronnerie et tuyauterie industrielle.
Salaire d'embauche : 10 000 F brut (pour un ouvrier hautement qualifié).
Les plus : rémunérations en inflation, débouchés pour les jeunes, évolution vers l'encadrement d'équipes.
Les moins : nombreux contrats précaires dus à la saisonnalité de l'activité, pénibilité de la tâche (bruit, métaux sales).
Qualification requise : CAP pâtissier avec mention complémentaire « confiseur », BM confiseur et brevet technique des métiers (BTM) chocolatier-confiseur.
Salaire d'embauche : le smic.
Les plus : forte demande de personnel qualifié, possibilités d'évolution rapides.
Les moins : rémunérations basses à l'embauche, travail les samedis et dimanches et pendant les vacances.
Qualification requise : bac + 2.
Salaire d'embauche : de 9 000 F brut à 14 000 F brut.
Les plus : salaires inflationnistes, évolution rapide.
Les moins : métier exposé aux intempéries.
Qualification requise : CQP électronique automobile, BEP avec mention complémentaire « mise au point du moteur électricité-électronique automobile », une mention qui devrait prochainement être intégrée au bac pro.
Salaire d'embauche : de 7 000 F brut à 10 000 F brut.
Les plus : nombreux débouchés chez les différents auteurs du secteur.
Les moins : recrutements difficiles pour les jeunes sans expérience.