En 1995, le FFFOD a été créé pour dénoncer les illusions portées par la bulle de l'e-learning. Jusqu'à il y a deux ou trois ans, les nouvelles technologies devaient révolutionner le monde de la formation. Les prestataires faisaient miroiter à leurs clients des économies substantielles sur leur budget de formation. L'e-learning devait permettre de réduire les coûts en se dispensant des professeurs ou encore de porter la formation hors du temps de travail. Or ces perspectives se sont vite révélées utopiques et nos entreprises en subissent le contrecoup. Les clients déçus sont devenus méfiants ! Ce qui aujourd'hui fonctionne bien, ce sont des formules mixtes qui mêlent formation à distance et stages en présentiel. Ce que les Américains appellent le blended-learning. Ce référentiel a pour objectif d'aider les praticiens à mieux garantir la qualité de leurs dispositifs de formation ouverte et à distance (FOAD).

À tous les professionnels du secteur. Nous l'avons bâti comme un outil d'aide à la décision pour permettre aux organismes de formation et à tous les prestataires de savoir dans quel cas il est opportun de faire appel ou non aux nouvelles technologies. Il accompagne pas à pas les praticiens dans la construction de leur dispositif, le choix des technologies et la conduite du projet.

Aujourd'hui, compte tenu de la maturité du marché, une norme serait inopportune. D'autant que se pose en filigrane le problème de la certification des prestations. Le référentiel est une première étape. Nous n'excluons pas de mettre un jour en place une norme. Pour l'heure nous allons diffuser ce document en le présentant en région. Ensuite nous comptons tirer de ce référentiel une grille de critères à destination des acheteurs et prescripteurs publics et privés de formation pour leur permettre d'y voir plus clair et de poser les bonnes questions. Ces critères, nous devrions les mettre en place en décembre lors des prochaines rencontres du FFFOD à Metz où nous serons accueillis par le conseil régional lorrain.