Après l'euphorie de l'an 2000, le retour de bâton est rude pour les salariés de l'informatique. Chômage en hausse, salaires en berne, formation réduite, les informaticiens redoutent la pression des donneurs d'ordres qui poussent à une standardisation du travail et à une plus grande flexibilité. D'où la levée de boucliers suscitée par la proposition du Syntec de créer un contrat de mission.
Jamais les dirigeants des société de services informatiques n'auront guetté le printemps avec autant d'impatience. Après trois hivers déprimés qui ont fait dégringoler leur chiffre d'affaires de 21,3 milliards d'euros en 2001 à 19,7 milliards en 2003, ces abonnés aux taux de
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