Embellie pour les jeunes diplômés ?
Selon le dernier panel de l'Apec, les jeunes diplômés ont pâti de la baisse des recrutements enregistrée en 2003 (– 14 % pour cette catégorie, contre – 18 % pour les jeunes cadres et – 4 % pour les cadres confirmés). L'Apec considère que cette baisse devrait cesser cette année ; les jeunes diplômés représenteraient 23 % des embauches (contre 17 % en 2003).
Attirer les « technos »
Seulement 0,6 % des bacheliers technologiques (45 000 STI, 7 000 STL, 95 000 STT) s'orientent vers les classes prépas des grandes écoles. Un peu plus de la moitié choisissent des filières courtes, un tiers optent pour l'université, moins de 4 % pour les écoles postbac. Pour inverser la tendance, la Conférence des grandes écoles a lancé une grande campagne auprès de ces lycéens et des profs pour les convaincre que cette voie réputée difficile et sélective n'est pas inatteignable. Slogan de la campagne : « Ce né pa paske lé choz st dificil ke ns nozon pa, c paske ns nozons pa kel st dificil. »
Nouveau CQP
Issu de l'accord paritaire signé le 1er novembre 2003 entre le Syndicat national de l'alimentation et de la restauration rapide (Snarr), la CFDT, la CFTC et FO, le premier certificat de qualification professionnelle (CQP) Responsable opérationnel de la restauration rapide vient de voir le jour. Il s'agit de professionnaliser un secteur qui compte 11 000 entreprises.
Contrôle renforcé
Un arrêté est en préparation au ministère des Finances pour renforcer le contrôle économique et financier des Opca. Une nécessité pour Bercy dans l'optique d'un accroissement attendu des montants versés pour la formation, conséquence de l'accord interprofessionnel sur la formation professionnelle signé cet automne. Des fonctionnaires auraient pour mission de vérifier les tuyaux financiers des Opca et un contrôleur d'État siégerait à chaque conseil d'administration d'organisme collecteur. Une intrusion que les partenaires sociaux voient d'un très mauvais œil.
Un monde du travail sans pitié
Les futurs salariés s'apprêtent à serrer les dents. C'est ce que relève le dernier baromètre BVA/Essca/les Échos réalisé auprès de 300 étudiants d'écoles de commerce et d'ingénieurs et d'autant de chargés de recrutement en entreprise. S'ils sont 59 % à estimer qu'ils auront un salaire plus important que leurs parents, ils sont 74 % à penser qu'ils subiront plus de pression au travail. Seuls 37 % envisagent avoir une meilleure qualité de vie, 33 % comptent bénéficier de plus d'avantages sociaux et 23 % de plus de temps libre.
Restructurer, ça s'apprend
Lancé il y a un an par Rachel Beaujolin, professeur en GRH à Reims Management School, le module Restructurations et flexibilités permet aux étudiants de troisième année de se former à des changements devenus chroniques.
