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Vie des entreprises

Le Théâtre des Champs-Élysées au diapason de l'informatique

Vie des entreprises | e_ressources humaines | publié le : 01.03.2004 | Sarah Dawalibi

Le théâtre informatise l'ensemble de sa GRH pour faciliter la gestion des contrats de travail des intermittents.

Ras-le-bol du casse-tête des plannings de travail ! Le Théâtre des Champs-Élysées a décidé d'informatiser l'ensemble de ses process RH, en particulier la gestion des contrats de travail de ses intermittents. Modeste PME de 42 salariés à temps plein et 20 à temps partiel, le théâtre signe chaque année plus de 500 contrats de travail avec des intermittents du spectacle. Reste ensuite à mettre en musique tout ce petit monde pour assurer pas moins de 250 représentations annuelles, autant de répétitions, l'installation des décors, et le tout du lundi au dimanche, soirées comprises. De quoi s'arracher les cheveux lorsque, en plus, il faut composer avec les statuts de chacun, les délais de carence, les 35 heures, les repos obligatoires entre deux services…

Début 2003, le théâtre fait donc appel à Cantoriel, un éditeur de progiciels de GRH, pour informatiser tous ses process, de l'élaboration des plannings à l'émission des bulletins de paie. Plus d'un an de travail en tout, puisque la mise en service est prévue pour le mois prochain. Côté résultats, les administratifs auront « moins de travail inutile et répétitif de saisie », explique Francis Lepigeon, directeur général délégué du théâtre.

Actuellement, la planification des concerts, l'engagement des intermittents et le paiement des salaires sont l'objet de trois saisies différentes. Et pas moyen de savoir directement combien d'heures Untel a déjà travaillé ce mois-ci, où il en est par rapport à sa période de carence… Les gestionnaires, précise Francis Lepigeon, auront « la possibilité de connaître en temps réel le coût de fonctionnement global, et non deux mois plus tard, d'où un vrai pilotage ». Les intermittents auront, quant à eux, « l'assurance d'être payés à la fin de leur contrat, et non quinze jours plus tard, et la certitude de pouvoir transmettre à temps leurs informations aux Assedic ».

Auteur

  • Sarah Dawalibi