Après la refonte du droit de la négociation collective, François Fillon s'attaque au chantier du financement des organisations syndicales, dont les cotisations des adhérents ne couvrent qu'une faible part. Doit-on instaurer un financement public, comme pour les partis politiques, ou bien favoriser les accords de droit syndical au sein des entreprises ? Les avis, partagés, de trois observateurs du paysage syndical.
« La loi doit laisser les partenaires sociaux négocier de nouveaux dispositifs. »
GUY GROUX Directeur de recherche au CNRS, Sciences po, Paris.En France, le très faible taux d'adhésion aux syndicats les prive de moyens importants. D'où la question de leur financement qui renv
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