→ Il va falloir s'habituer à cette abréviation. Après l'accord interprofessionnel sur la formation professionnelle du 20 septembre qui sera repris dans la future loi Fillon, le Dif (droit individuel à la formation) va entrer dans les entreprises. Chaque salarié à plein-temps, en CDI et justifiant d'un an d'ancienneté au minimum, bénéficiera de vingt heures par an, capitalisables sur six ans, lui permettant de se former hors ou pendant le temps de travail.
→ Le Dif sera transférable en cas de licenciement (sauf pour faute). Si le salarié démissionne, il pourra également l'utiliser pendant son préavis pour réaliser un bilan de compétences ou une formation. À défaut d'y avoir recours au terme des six ans, le Dif restera plafonné à cent vingt heures.