Secoués par les scandales du type Enron, poussés par la loi Sarbanes-Oxley ; de plus en plus de groupes américains se dotent de responsables éthiques pour restaurer la confiance des « parties prenantes ». Tenue des comptes, notes de frais, harcèlement… ces directeurs de conscience ne badinent pas avec les écarts de conduite. Surtout ceux du personnel.
De Seattle à Chicago, tous les salariés de Boeing connaissent Gale Andrews. Ce quinqua d'allure tranquille est l'ethics officer du géant de l'aéronautique américain. « Corruption, malversations financières, harcèlement sexuel, à moi d'y répondre », indique le gardien de l'éthique
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