Si le premier fait salle comble alors que le second peine à faire le plein, l'organisation et les conditions de travail ne diffèrent guère entre le Moulin-Rouge et le Lido. Le corporatisme est de rigueur. À Pigalle, les techniciens sont les plus gâtés ; aux Champs-Élysées, ce sont les danseurs. Une GRH à l'ancienne dont les deux directions veulent aujourd'hui sortir.
Le Moulin-Rouge peut remercier Moulin rouge. Le cabaret parisien doit une fière chandelle au film américain sorti il y a deux ans sur les écrans dans le monde entier. Grâce à ce joli coup de pub, la revue « Féerie », qui a attiré 600 000 spectateurs français et étrangers en 2002,
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