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Politique sociale

Le conflit des retraites a mis le bazar dans les syndicats

Politique sociale | ANALYSE | publié le : 01.10.2003 | Valérie Devillechabrolle

Les centrales syndicales ne sont pas sorties indemnes du débat sur les retraites. Les oppositions entre contestataires et réformistes, entre public et privé, ont suscité de fortes dissensions internes. Si, à la CFDT, des départs sont à l'ordre du jour, FO, CGT et FSU vont devoir canaliser la radicalisation de leurs troupes.

Coups de gueule, échange de noms d'oiseaux, communiqués vengeurs et même claquements de portes… Les organisations syndicales ne sont pas sorties indemnes des cinq mois de conflits menés contre le projet de réforme des retraites, contre la décentralisation de l'éducation nationale et la refonte du régime d'assurance chômage des intermittents du spectacle. Il faut dire qu'entre une CFDT qui signe sans état d'âme le protocole d'accord sur les retraites Rue de Grenelle, une CFTC qui quitte le camp des réformistes, tout comme l'Unsa, et une CGT qui se fait doubler sur sa gauche par Force ouvrière, le syndicat de Marc Blondel appelant à la grève générale devant les troupes cégétistes des Bouches-du-Rhône, il y a de quoi y perdre son latin syndical.

C'est bien simple, pour Jacques Rigaudiat, ancien conseiller social de Lionel Jospin à Matignon, dans cette affaire, « il n'y a que des perdants : d'un côté, c'est un échec pour les organisations qui s'étaient mobilisées contre ces réformes, mais de l'autre, on ne peut pas dire que ce soit une victoire éclatante pour celles qui les ont acceptées ». Sous la pression d'un gouvernement déterminé à mener à leur terme des réformes de fond, les syndicats se sont retrouvés au pied du mur. Face à l'impérieuse nécessité de choisir leur camp entre ceux qui acceptent de « mettre les mains dans le cambouis », selon l'expression de Michel Jalmain, le secrétaire général adjoint de la CFDT, et ceux qui se refusent à cautionner « toute remise en cause des droits existants », pour reprendre l'antienne de Marc Blondel, numéro un de FO. Bref, « de se positionner par rapport à la suppression d'un avantage acquis », traduit l'expert ès relations sociales Hubert Landier.

Le front uni a volé en éclats

Devant ce choix cornélien, le front uni que les grandes confédérations étaient parvenues à présenter, non sans contorsions, au début de l'année face à la réforme des retraites, a volé en éclats. Vu de l'extérieur, le signe le plus manifeste du grand malaise syndical réside, d'une part, dans le divorce déjà consommé entre la CFDT et l'Unsa et, d'autre part, dans le coup de froid qui a marqué les relations entre la CGT et la CFDT, en dépit des tentatives de rabibochage de leurs deux leaders. Mais, en interne, le face-à-face entre réformateurs et radicaux a suscité de sacrés remous. En premier lieu à la CFDT, où la direction confédérale n'a pas hésité à endosser l'habit d'« interlocuteur responsable » du gouvernement. Quitte à couper l'herbe sous le pied à certains de ses militants, en donnant sa bénédiction au projet du gouvernement sur les retraites, alors que nombre de ses partisans confectionnaient encore les banderoles unitaires de la manif suivante. De quoi déstabiliser plus d'un cédétiste, y compris dans les rangs de ceux qui, issus de syndicats du privé comme du public, « avaient admis la nécessité d'une réforme des retraites », reconnaît Bernard Marx, nouveau secrétaire régional de l'Union régionale d'Alsace. Ce militant parle en connaissance de cause : il a été élu à la suite de la démission de son prédécesseur, Roland Arnold, qui s'est senti « désavoué » par la décision de son bureau régional d'adresser une lettre de protestation à la direction confédérale de la CFDT.

Au total, « plus d'une quarantaine d'unions départementales ont réagi en interne ou en externe contre la prise de position confédérale », jubile Éric Thouzeau, dirigeant de la très oppositionnelle CFDT Cheminots. « Du jamais vu ! Cela va bien au-delà de notre audience traditionnelle ! » renchérit Claude Debons, numéro un de la Fédération des transports CFDT, la FGTE. Figure emblématique de cette opposition confédérale historique, il en a profité pour redonner de la voix, après son échec au congrès de Lille, en demandant l'organisation d'un « congrès extraordinaire ».

Dans ce feu croisé de critiques, la majorité visent moins le fond que la méthode employée par la direction cédétiste. « À tout le moins, observe Mireille Toux, responsable de la branche Énergie, elle dénote un certain manque de proximité avec les militants intermédiaires. » Roland Arnold a beau rappeler que « le fonctionnement démocratique de la CFDT repose sur la confiance envers ceux à qui nous avons confié un mandat clair mais pas impératif », son successeur est plus nuancé. Bernard Marx estime nécessaire « de sensibiliser la direction aux difficultés rencontrées par des militants quotidiennement confrontés à leur patron dans leur vie professionnelle, pour expliquer la démarche réformatrice de la CFDT… sans que cela apparaisse comme une opposition ».

Dans cette bronca interne qui, comme le reconnaît volontiers un dirigeant de la Fédération de la métallurgie, a impliqué toutes les fédérations, Hubert Landier voit surtout le signe d'un « assèchement du débat interne » à la CFDT. Au point que « ses congrès ne sont plus représentatifs que de l'appareil, constitué moins de militants que de technocrates ». Un avertissement que François Chérèque, lui-même, a fini par prendre au sérieux en annonçant la tenue d'une réunion extraordinaire en octobre sur ces questions délicates.

La démocratie interne malmenée

Mais la CFDT n'est pas la seule organisation dont la démocratie interne a été malmenée par le conflit des retraites. À l'Unsa et à Force ouvrière, les principales victimes en sont, cette fois, les réformistes. Cette minorité de militants résolument hostiles au slogan des « 37 ans et demi pour tous », leitmotiv derrière lequel s'étaient officiellement rangées les deux organisations. « Nous n'avons plus aucune possibilité de nous exprimer en interne », s'indigne Gilles Vaucouleur, le leader de la branche Route et Logistique de l'Unsa, ancien transfuge de FO Paris et opposé au « nouveau positionnement contestataire » de l'Unsa.

De façon plus criante encore, c'est par une lettre ouverte à leurs syndiqués que trois grosses fédérations de Force ouvrière – celles des Métaux, de l'Agroalimentaire et de la Pharmacie – ont dénoncé « l'ineptie » de ce slogan et les méthodes « staliniennes » de ses promoteurs. Un « excès de zèle bien malheureux de la part de quelques camarades », a rétorqué Marc Blondel, qui n'a pas manqué de « condamner sans appel » cette audace. Même si les militants en question représentent la bagatelle de 7 millions de salariés ! Si ce crime de lèse-majesté ne devrait pas déboucher sur des excommunications – fédéralisme oblige –, les oreilles des impétrants n'ont pas fini de siffler. « Cela va être ma fête », prévoyait, dès cet été, le numéro un de FO Métaux, Michel Huc.

Dans ce flot de critiques, seuls Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, et Gérard Aschieri, leader de la FSU, ne semblent pas avoir été pris en flagrant délit d'autoritarisme. « Nous avons rompu avec cette idée d'avant-garde éclairée, ce n'est pas pour y retomber sous d'autres formes », prévient ainsi Jean-Christophe Le Duigou, le numéro deux de la CGT. Reste qu'en choisissant de rester délibérément « aux côtés » des salariés Bernard Thibault a, une nouvelle fois, « pris le risque de faire apparaître la CGT, aux yeux du gouvernement et du patronat, comme une organisation incapable de construire », observe Hubert Landier.

Il a surtout, pour Jacques Rigaudiat, hypothéqué ses chances de rallier à la cause cégétiste des salariés modérés du privé qui, pour le moment, demeurent, selon lui, « le public quasi captif » de la CFDT. Car, pour l'ancien conseiller social de Lionel Jospin, une chose est sûre : « Une évolution du paysage syndical sera possible non pas lorsqu'on aura fait baisser la syndicalisation dans le public, mais quand les organisations auront augmenté la leur dans le privé… »

Malaise des cédétistes du public

Dans chaque syndicat, le fossé qui s'est creusé entre partisans et opposants à la réforme des retraites est souvent étroitement lié à la place qu'y occupent les troupes du secteur public. À cet égard, ceux de la CFDT se sentent incontestablement les plus mal à l'aise. Dans une confédération soupçonnée, comme le rappelle Éric Thouzeau, de la CFDT Cheminots, « d'accorder la priorité de son développement syndical au secteur privé », nombre de militants issus du public se sentent abandonnés. « Les unions départementales sont de plus en plus composées de représentants du privé mais qui, faute de droit syndical équivalent à celui du public, sont en réalité salariés de la confédération et donc peu prompts à la contestation », explique par exemple Jean-Luc Villeneuve, le secrétaire général du Sgen-CFDT. « Déjà, au congrès de Nantes, nous avions interpellé la confédération sur son manque d'implication dans la fonction publique », rappelle le leader des enseignants CFDT.

Un malaise partagé par les militants des grandes entreprises publiques. « Il s'explique en partie par le fait que la fonction publique d'état n'a, contrairement au secteur privé, aucune culture de la négociation, ni d'engagement : ils ont donc plus de mal à accepter les compromis », explique pour sa part Jean-Louis Tardivaud, responsable de la Fédération CFDT de la protection sociale. Et le sociologue Henri Vacquin le dit encore plus crûment : « En privilégiant le statu quo corporatiste à l'intérêt général, les syndicats du public sont en retard d'une guerre syndicale sur leurs homologues du privé, qui ont déjà fait l'apprentissage dans la douleur des évolutions du monde du travail et de l'emploi. »

A contrario, dans les centrales syndicales où ils sont majoritaires, les agents du secteur public ont pesé de tout leur poids dans ce conflit. Cela ne fait aucun doute à Force ouvrière où, comme l'observe Michel Huc, le secrétaire de FO Métaux, « les fonctionnaires occupent tous les postes ». Une hégémonie qui a, d'ailleurs, provoqué quelques basculements inédits dans le camp des contestataires. À l'instar de Jacques Lemercier, le secrétaire de FO PTT. Après avoir, pendant des années, tenté de convertir ses troupes à la libéralisation des PTT, ce dernier a voté sans état d'âme l'appel à la grève générale interprofessionnelle lancé par sa confédération : « Compte tenu de ce qui se passe à La Poste ou chez France Télécom depuis deux ans, nous avons été obligés de durcir le ton », concède-t-il.

Il n'est pas le seul. L'Unsa, jusque-là très réformiste, est dans le même cas de figure. « Au regard de la colère qui s'exprimait dans nos instances contre le projet de réforme, nous avons choisi d'être cohérents », se défend Alain Olive, le secrétaire général de l'Unsa. « Face à l'hégémonie des enseignants et des policiers dans l'Unsa, l'opinion des 15 000 à 20 000 syndiqués du privé n'a pas pesé lourd », fulmine de son côté Gilles Vaucouleur, de la branche Route et Logistique. A contrario, pour Bernard Lhubert, le leader des fonctionnaires CGT, dont les affinités avec la très radicale Fédération des fonctionnaires FO sont de notoriété publique, ces basculements sont pain bénit : « Nous sommes entrés dans une nouvelle configuration syndicale intéressante où 80 % des organisations de la fonction publique sont sur une ligne d'opposition ! » jubile-t-il.

Résister aux sirènes radicales

Cette situation ne manque pas d'inquiéter Gilbert Voisin, le secrétaire du Syndicat autonome des fonctionnaires territoriaux. Ce membre fondateur de l'Unsa est resté, en effet, attaché au travail en commun avec la CFDT : « Alors qu'en tant que deuxième organisation du camp réformiste l'Unsa avait la possibilité de peser dans le débat, il n'en sera pas de même dans le camp contestataire où nous ne sommes que la quatrième organisation. »

De leur côté, les directions de trois des grandes organisations à la pointe du conflit, CGT, FO et FSU, vont devoir souquer ferme pour résister à des sirènes radicales – internes ou externes – de plus en plus envahissantes. D'abord, parce que les gages dont ces syndicats, CGT en tête, se prévalent aujourd'hui pour affirmer leur sens des responsabilités pendant le conflit sont minces. Si les cheminots CGT se glorifient « d'être restés dans le cadre d'une action interprofessionnelle en ne se lançant pas dans une grève reconductible », c'est autant par solidarité avec le secteur privé que dans leur intérêt bien compris : « Il nous fallait faire attention à éviter tout dérapage, sachant que l'idée d'imposer un service minimum trotte toujours dans la tête du gouvernement et du patronat », reconnaît, par exemple, l'un de leurs dirigeants nationaux, Daniel Junker.

Et surtout « éviter d'apparaître comme un mouvement catégoriel dès lors que le privé ne s'était pas engagé dans le conflit », ajoute Gérard Aschieri, le patron de la FSU. De la même façon, la CGT n'a pas eu trop à se forcer pour ne pas s'associer à l'appel incantatoire à la grève générale lancé par Marc Blondel et le Groupe des 10. « La dernière fois que la CGT a appelé à la grève générale, c'était en août 1944 pour la libération de Paris. Et il n'en a jamais été question depuis, même en 68 ou en 1995 », rappelle Jean-Christophe Le Duigou.

Gare au « fiel des fonctionnaires » !

A contrario, ces organisations vont maintenant devoir gérer l'amertume de leurs adhérents : « Nous sentons beaucoup de colère dans les rangs des grévistes, par rapport à l'incapacité à faire bouger le gouvernement, s'inquiète Gérard Aschieri, le secrétaire général de la FSU. Cela peut tourner à la radicalisation des luttes. » Même avertissement du côté de Marc Blondel, qui met en garde le gouvernement contre « le fiel des fonctionnaires » à son encontre. Un ferment qui ne va pas aider ces centrales à canaliser l'activisme de l'extrême gauche. Même si les uns et les autres se targuent de ne pas s'être laissé déborder, « contrairement à 1995 », précise Marc Blondel. Car, revigorée par l'audience du courant altermondialiste, la poignée de militants aguerris, d'obédience trotskiste ou anarchiste, qui s'est illustrée lors du mouvement social du premier semestre, est plus active que jamais. « En l'absence de toute alternative politique à gauche, ces derniers sont incités à exprimer dans les mouvements sociaux et le syndicalisme leur opposition politique à la mondialisation libérale », décrypte Éric Thouzeau, le dirigeant de la CFDT Cheminots.

Cette mouvance va aussi recevoir le renfort de militants cédétistes en rupture de ban. Un ralliement dont certains, à la direction de la CGT, se passeraient bien : « Si la CFDT ne mettait pas autant de militants d'extrême gauche dehors, nous en aurions moins à gérer chez nous », reconnaît, en privé, l'un de ses dirigeants. De fait, ceux qui, aujourd'hui, quittent la centrale de François Chérèque le font « sur la base d'un désaccord profond avec le syndicalisme réformiste de la CFDT », explique Jean-Louis Tardivaud, numéro un de la Fédération de la protection sociale. Il s'attend au départ d'un certain nombre de militants issus de son syndicat du ministère du Travail (voir encadré page 34). Secrétaire général du syndicat Santé-Sociaux de Lille Armentières qui a, dès juillet, claqué la porte de la CFDT pour rejoindre les rangs de SUD, Vladimir Nieddu estime que « la CFDT n'est plus un outil capable de porter notre dimension de contestation sociale et d'insurrection des consciences… »

Combien franchiront le Rubicon ? « Beaucoup plus qu'en 1995 », pronostique Claude Debons, leader de la FGTE. « Trois fois rien ! » rétorque-t-on à la confédération. De fait, sauf quelques départs fracassants, à l'instar de ceux d'Interco Val-de-Marne, Aude ou Haute-Vienne, beaucoup hésitent. « Si certains pensent à la désaffiliation, nous essaierons de tenir en nous recentrant sur la fédération car notre histoire est dans la CFDT ou elle n'est plus », souligne Jean-Luc Villeneuve, du Sgen-CFDT, qui attend l'automne pour y voir plus clair.

Même interrogation à la FGTE où l'on redoute le risque d'éclatement entre des cheminots, tentés par le départ, et des syndicats de l'aérien ou du transport routier, plutôt favorables au maintien dans la CFDT. Un dilemme d'autant plus difficile à vivre « que nous nous sommes toujours opposés à la dispersion syndicale », se désole Denis Andlauer, leader des cheminots CFDT. Pour tenter d'empêcher l'irréparable en laissant « chacun regarder midi à sa porte », la direction de la FGTE a convoqué une assemblée générale extraordinaire fin septembre. Pas certain que deux jours suffisent à clarifier les choses. Reste, comme le fait remarquer un observateur averti, qu'il « est difficile de rester longtemps un pied dedans, un pied dehors ! »

Partir, mais où ?

Des candidats au départ, combien franchiront le pas ? « Même hérissés par la position de leur direction, beaucoup ont peur de prendre la pluie en quittant le giron confédéral », ironise Luc-Martin Chauffier, responsable de l'Unsa Banques, songeant à ses anciens camarades réformistes restés à FO. Pour nombre de candidats au départ, l'essentiel est « de ne rien changer à ses pratiques », résume Denis Andlauer, patron des cheminots CFDT, qui aurait pris langue avec la CGT. Conscient des « difficultés culturelles », Jean-Christophe Le Duigou a indiqué que « la CGT ne débaucherait personne ». Aussi, Claude Debons, leader de l'opposition confédérale cédétiste, ne pronostique pas de « départs massifs » vers Montreuil.

A contrario, la FSU est un point de chute possible pour des syndicats cédétistes de la fonction publique en rupture de ban. Emboîtant le pas à leurs collègues de l'ANPE ou de l'agriculture qui ont fait le saut en 2002, d'autres syndicats seraient sur le point de frapper à la porte de cette organisation, née en 1992, d'une scission de la FEN. Plusieurs syndicats Interco se sont d'ores et déjà constitués en Syndicat national unitaire des collectivités locales de l'intérieur et des affaires sociales. Des syndicats de l'équipement, de l'environnement ou encore de la météo, tous issus de la FGTE, pourraient emprunter le même chemin, ainsi que des représentants de l'enseignement privé.

Dans l'attente du congrès prévu en janvier, Gérard Aschieri, le secrétaire général de la FSU, s'est contenté d'offrir aux candidats un hébergement « provisoire ». Car ces arrivées pourraient obliger son syndicat à s'ériger en sixième confédération, au risque de rompre le Yalta conclu avec la CGT sur la syndicalisation en dehors de la fonction publique d'état. Sans pour autant que cela fasse sortir la FSU du piège de l'autonomie : « Aucune confédération ne s'est battue pour que nous participions aux consultations organisées par le gouvernement sur les retraites », note un cadre de la FSU. Pour Gérard Aschieri, ces velléités de départs « rendent encore plus urgent le travail sur l'unité syndicale ».

Auteur

  • Valérie Devillechabrolle