Routiers polonais, soudeurs brésiliens, informaticiens indiens… on ne compte plus les salariés détachés en France pour des prestations de services. Si ces derniers sont censés bénéficier du même traitement social que les Français, il y a loin du principe à la réalité. Car les employeurs redoublent d'imagination pour profiter de cette main-d'œuvre au meilleur coût.
Des informaticiens de nationalité indienne, les élus du comité d'entreprise en ont dénombré jusqu'à 158 chez General Electric Medical Systems. Tous ingénieurs, salariés de TKS, une filiale du conglomérat Tata avec lequel le constructeur électronique américain a conclu un accord m
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