Vie des entreprises | CHRONIQUE JURIDIQUE | publié le : 01.06.2003
| Jean-Emmanuel Ray
Le droit au travail n'est pas concevable sans son contraire, le droit au repos. La difficulté c'est que l'intellectualisation des tâches et le développement des services rendent les frontières moins étanches. Ce n'est pas toujours tout blanc ou tout noir. La jurisprudence se voit dès lors contrainte de s'intéresser aux zones grises, du type pause ou astreinte.
Repausare (bas latin) : « Re-poser au sens physique, arrêter le mouvement, mettre en repos. » Alors que le Conseil économique et social rendra début juillet un rapport demandé par le Premier ministre qui veut légitimement réhabiliter la « valeur travail », évoquer le désormais co
Pour poursuivre la lecture de ce contenu, abonnez-vous dès maintenant