Avec plus de 21 milliards d'euros, la dépense globale en faveur de la formation professionnelle et de l'apprentissage n'a augmenté en 2000 (derniers chiffres connus) que de 0,3 % par rapport à 1999. Les entreprises ont accru leurs investissements de près de 4 % et demeurent le premier financeur devant l'État (43 % de la dépense contre 38 %).
Près de 60 % de la dépense de formation professionnelle va aux actifs occupés et essentiellement à ceux du secteur privé (40 %). Si les dépenses en direction des chômeurs accusent une chute, celles en faveur des jeunes sont en hausse.
Le spécialiste de l'intérim vient de signer avec l'Agefiph une convention destinée à favoriser l'insertion professionnelle et le maintien dans l'emploi des personnes handicapées. D'ici à la fin 2004, Adia devrait ainsi faire bénéficier les travailleurs handicapés de 60 contrats de qualification et de 50 stages de formation qualifiante.
Le groupe SEB, soucieux de doper sa fonction achats (60 % de son chiffre d'affaires), a créé, en septembre dernier, en collaboration avec la Cegos, une école des achats. Les acheteurs du leader du petit électroménager (SEB, mais aussi Calor, Tefal, Rowenta, Krups et Moulinex), soit près de 150 dans le monde, peuvent suivre une dizaine de formations accessibles via l'intranet du groupe.
En 2002, l'Association nationale pour la formation professionnelle des adultes a formé 45 000 salariés, quelque 100 000 demandeurs d'emploi et en a orienté 232 000, soit deux fois plus qu'en 1999. L'Afpa s'est également lancée dans la validation des acquis de l'expérience (VAE). Mais les principaux changements sont à venir. Dans le cadre de la décentralisation, 500 des 702 millions d'euros annuels versés par l'État seront transférés aux régions à l'horizon de 2005. L'organisme va donc devoir prendre son bâton de pèlerin pour aller puiser des crédits chez différents interlocuteurs (conseils régionaux et généraux, Assedic, entreprises…).
L'École française d'électronique et d'informatique (Efrei), qui forme 300 ingénieurs par an, conserve ses initiales de baptême mais se dénomme désormais École d'ingénieurs des technologies de l'information et du management… Cela pour marquer la décision prise dès 2001 de marier technologies de l'information et management.
Pour recruter les 8 000 collaborateurs dont 600 managers dont il aura besoin cette année, Auchan a ouvert les portes de son siège mais aussi de ses hypers aux responsables et professeurs d'une dizaine d'établissements supérieurs afin de nouer avec eux, mais surtout avec leurs diplômés, des relations « durables et privilégiées ».
