logo Info-Social RH
Se connecter
Newsletter

Vie des entreprises

Guy Hoquet mise sur la VAE

Vie des entreprises | JOURNAL ET FORMATION | publié le : 01.02.2003 | S.F.

Comment redorer le blason d'une profession peu séduisante et valoriser des parcours professionnels sans passer par les bancs de la fac ? Grâce à la validation des acquis de l'expérience (VAE). Le réseau de franchises Guy Hoquet L'Immobilier (270 agences) a décidé de s'appuyer sur ce dispositif pour doper la promotion interne. « La profession est réglementée. La loi Hoguet stipule qu'un gérant d'agence immobilière doit être titulaire d'un bac + 2. Or cela bloque la progression de carrière de nombreux collaborateurs formés sur le tas ou attirés par la profession après une carrière passée dans un grand groupe », souligne Maryse Delarue-Rivoire, consultante indépendante spécialiste de la VAE, à l'origine de la création de l'école de vente Guy Hoquet L'Immobilier et qui assure aujourd'hui le relais entre les candidats de Guy Hoquet et l'Éducation nationale.

Avantage de la VAE par rapport à son aînée la validation des acquis professionnels (VAP) : elle dispense les candidats de repasser tout ou partie d'un diplôme. Dix-sept collaborateurs de Guy Hoquet L'Immobilier, justifiant de trois ans d'activité, ont ainsi déposé un dossier de candidature auprès du centre de validation du rectorat de Créteil. Après examen de leur parcours par un jury composé d'enseignants et de professionnels, ils ont tous obtenu en décembre dernier un BTS d'action commerciale ou de force de vente.

Un coaching pour les candidats

En outre, une vingtaine de collaborateurs du réseau ont d'ores et déjà présenté leur dossier de VAE. Originalité de la procédure, la société commerciale immobilière a signé un protocole d'accord avec l'Éducation nationale afin de préconiser la validation des acquis. « C'est surtout un symbole, un soutien moral de la part de l'Éducation nationale, qui nous a fourni beaucoup d'informations. Elle a apporté une réponse collective sous forme de conseils et de réunions, même si chaque cas est évidemment traité de manière individuelle », poursuit Maryse Delarue-Rivoire.

Car, aujourd'hui, la rédaction de ces dossiers d'une cinquantaine de pages reste un parcours du combattant pour des candidats qui ne sont pas familiers du langage de l'Éducation nationale. Beaucoup se découragent avant de toucher au but. Chez Guy Hoquet, la préparation minutieuse des dossiers par un coaching a permis de mettre toutes les chances du côté des futurs diplômés. À terme, les assistantes et les négociateurs immobiliers pourraient aussi être tentés par l'aventure.

Auteur

  • S.F.