Des urgences saturées, des services fermés par manque de personnel, des médecins et des infirmières découragés… l'hôpital est malade. Pour endiguer la crise, le ministère de la Santé table sur une relance des investissements, un assouplissement des 35 heures et une autonomie accrue des agences régionales de l'hospitalisation. Est-ce le bon remède ? Trois orfèvres exposent leur vision d'une nécessaire réforme hospitalière.
« Il faut tout d'abord diminuer le nombre d'établissements et donner la gestion aux médecins. »BERNARD DEBRÉChef du service d'urologie à l'hôpital Cochin.Il y a plus de vingt ans, l'hôpital entrait dans une zone de turbulences que certains prévoyaient, mais que la plupart des hom
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