Pour répondre à la pénurie de main-d'œuvre, au déficit d'image du métier et à la désaffection des apprentis, les professionnels de la coiffure rénovent la formation professionnelle. « Depuis un an, nous revoyons la convention collective avec les partenaires sociaux. Premier résultat : la durée des études pour le CAP est ramenée de trois à deux ans », indique Michèle Duval, secrétaire générale du Cnec (Conseil national des entreprises de coiffure).

La priorité est donnée à la reconnaissance d'un compte épargne formation personnel permettant d'utiliser librement la validation des acquis de l'expérience (VAE), à la rénovation de la formation initiale et à la mise en place d'une formation continue professionnalisante. « La formation initiale dans les CFA souffre d'une inadéquation avec les besoins, constate Michèle Duval. Le relationnel et la vente sont les grands oubliés des programmes. L'évolution du métier n'est pas assez prise en compte. » Troisième objectif : la formation continue, assurée notamment par les franchisés, va être professionnalisée et de nouvelles formations vont être développées.